ATPC, Plan social retoqué
Emploi. L’Etat retoque le plan social de Peugeot-Citroën à Orvault
Peugeot-Citroën veut fermer sa filiale d’assistance technique à Orvault (60 salariés). L’État vient de refuser d’homologuer le plan de sauvegarde de l’emploi.
La Direccte (Direction de travail) vient de refuser d’homologuer le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) du groupe Peugeot-Citroën, concernant sa filiale ATPC installée à Orvault. PSA souhaite fermer cette assistance technique à distance des concessionnaires. Les soixante salariés sont “invités” à rejoindre le centre de recherche et de développement du groupe PSA à Vélizy. Peu de techniciens étaient emballés par cette idée de partir.
D’après les deux syndicats CFDT et CFTC, “ce plan de
sauvegarde a été jugé insuffisant au regard des moyens financiers du groupe PSA, le financement du congé de reclassement est trop faible, l’aide au déplacement pour la recherche d’un emploi est absente, la durée des prises en charge des formations est insuffisante”.
L’intersyndicale ne crie pas victoire. “Car on sait que le site est voué à la fermeture, même si on ne le souhaite pas, modère Bruno Lefez, délégué syndical CFTC. Mais au moins, cette fois, on va peut-être pouvoir négocier avec la direction de façon constructive.” Car les syndicats dénoncent depuis avril un “PSE unilatéral, à l’économie, et une procédure bafouée. La direction a tenté un passage en force en imposant ses propositions sans consultation ni négociation avec nous. La direction a refusé de nous écouter, elle a été sanctionnée”. Un débrayage est organisé mardi après-midi sur le site à Orvault.
Photos et archives Ouest France 7/7/2015